Livré par la Chambre basse du Parlement, Jean Marc Kabund, ancien président du parti au pouvoir va comparaître devant la Cour de cassation après son diatribe contre le chef de l’Etat, son ancien collaborateur, lors de sa toute première sortie médiatique six mois après sa radiation à l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Paru dans les médias, un mandat de comparution lui est adressé par l’officier du ministere public pres la Cour de cassation. Ce dernier oblige l’ancien premier vice-président de la Chambre basse à se présenter devant son cabinet les avant midi de ce jeudi 28 juillet.
A défaut de se présenter, poursuit ce mandat de comparution, M. Kabund sera contraint de le faire conformément à la loi. Le nouveau président du parti Alliance pour le Changement, parti de l’opposition, est accusé d’Injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le Chef de l’Etat et propagation des faux bruits.
L’Assemblée nationale avait annoncé quelques jours après le coup de gueule de leur collègue, d’ouvrir à sa charge une action disciplinaire pour des propos injurieux et diffamatoires qu’il aurait tenu à l’endroit du chef de l’Etat.
Mais le camp de cet habitué au combat de l’opposition accuse le régime en place d’instrumentaliser des institutions du pays contre lui.