« Notre message est clair: la Monusco doit prendre fin et être remplacée par autre chose », a déclaré, le mercredi 21 septembre, Alexander De Croo au siège de l’ONU à New-York aux Etats-Unis.
Le chef du gouvernement du royaume de Belgique a estimé que la MONUSCO a échoué dans sa mission la protection de la population à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
« Une mission doit protéger le peuple congolais et veiller à ce que les conflits armés cessent et la Monusco n’a pas l’infrastructure et le mandat adéquats pour ce faire », a-t-il martelé.
Et d’enrichir : « nous avons aujourd’hui une mission de l’ONU qui est face à des groupes rebelles mieux équipés. Les casques bleus de l’ONU ont déjà commencé à se retirer du pays l’année dernière. Ce retrait devrait être finalisé d’ici 2024 ».
L’homme d’Etat belge soutient que
les discussions sur la succession de la Monusco pourraient contribuer à améliorer les relations entre le président congolais Felix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.
De surcroît, il a rappelé que la Monusco opère en RDC depuis 1999 et est devenue l’opération la plus coûteuse jamais lancée par les Nations-Unies, sans pour autant avoir mis fin à la violence dans l’est du pays.
Il sied de rappeler que, Mardi 20 septembre à l’Assemblée générale de l’ONU, le président de la République démocratique du Congo, Felix Tshisekedi a accusé son voisin d’agression » militaire « directe » et d’occupation » dans l’est de la RDC, via le soutien de Kigali à la rébellion armée du M23.
Les deux présidents, lors d’une rencontre à laquelle était également présent le Français Emmanuel Macron, ont toutefois convenu « d’agir de concert » pour lutter contre les violences dans l’est de la RDC, a annoncé l’Élysée.