Le Premier ministre Sama Lukonde a présidé ce lundi 26 septembre, la cérémonie de signature des contrats de performance avec les coordonnateurs des unités de gestion de tous les projets financés particulièrement par la Banque Mondiale, la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA) et le Fonds international pour le développement agricole (FIDA).
A l’occasion, il a soutenu que cette journée marque un pas de plus dans l’effort que déploie le Gouvernement pour réformer le système économique du pays, particulièrement en matière de gestion des ressources extérieures.
« Les principaux engagements pris avec le président de la République, devant la Nation et à qui j’exprime mes hommages les plus déférents, mettent l’accent sur l’accélération des projets de développement en faveur des populations. Les actions de mobilisation des partenaires bi et multilatéraux initiés à cet égard, ont engendré une augmentation significative des allocations ainsi que des engagements de différents bailleurs en faveur de notre pays », a déclaré le chef du gouvernement.
Ce dernier a cependant invité les différentes parties prenantes impliquées dans ce processus à agir en co-reponsabilité « car la responsabilité demeure partagée et appelle à une action concertée en faveur du bien-être de nos populations pour ainsi construire ce Congo plus beau qu’avant ».
« Un des défis auxquels nous devons cependant faire face, est celui d’améliorer l’état général d’exécution financière et physique des projets ainsi que des différents programmes du Gouvernement. Situation qui, il faut le reconnaître, nécessite les efforts de tous pour atteindre à proprement parler, le niveau de satisfaction requis afin de véritablement engranger les résultats concrets de développement », a-t-il poursuivi.
Pour le gouvernement de la République, le renforcement du suivi de ces projets et programmes constitue l’un de ses dispositifs clé pour redresser la courbe de la contre-performance et le retard constaté dans l’exécution des projets.
Ceci dans la perspective d’accroître la capacité nationale d’absorption des financements alloués au pays particulièrement dans les secteurs sociaux dans lesquels il y a tant d’attentes, notamment la santé, l’éducation, l’accès à l’eau et à l’électricité ou encore le secteur des infrastructures routières, principalement celles de desserte agricole.