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Goma: Le pasteur Jean Omari court le risque d’une peine de mort

Poursuite ce lundi 07 novembre devant le tribunal militaire de garnison de Goma, du procès opposant le pasteur Jean Omari et ses coaccusés au ministère public dans l’affaire d’association de malfaiteurs, kidnapping et enlèvement d’enfants dans la ville de Goma. Consacrée essentiellement à la plaidoirie, l’audience de ce lundi a vue toutes les parties défilées […]

Poursuite ce lundi 07 novembre devant le tribunal militaire de garnison de Goma, du procès opposant le pasteur Jean Omari et ses coaccusés au ministère public dans l’affaire d’association de malfaiteurs, kidnapping et enlèvement d’enfants dans la ville de Goma.

Consacrée essentiellement à la plaidoirie, l’audience de ce lundi a vue toutes les parties défilées devant la barre pour plaider leur cas. Devant le tribunal militaire de garnison de Goma, l’auditeur supérieur adjoint est revenu sur les déclarations des prévenus Tumsifu et Rodrigue sur PV qui avaient reconnu avoir livré au pasteur deux enfants dont le premier avait 4ans et l’autre 6 ans et qu’ils avaient enlevé au mois de juillet dernier au quartier Kyeshero, au numéro 5 dans l’avenue Polyclinique.

Dans son intervention, l’organe de la loi a révélé que le prévenu Tumsifu avait rassuré avoir reçu un acompte de 700$ sur le 1500$ convenu avec le pasteur Jean Omari après lui avoir remis ces deux enfants, dont Kito et Elia, amenés à une destination inconnue.

Dans sa plaidoirie, évoquant l’article 161 et 167 du code pénal livre 2, le ministère public a évoqué différentes stratégies matérielles et humaines utilisées par les prévenus pour commettre leur forfait.

Poursuivant en se référant à l’article 161 de la loi N°05/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant, le procureur général de la Cour militaire a précisé que l’enlèvement d’enfants est une infraction contre la protection pénale de l’enfant.

« Quiconque enlève, fait enlever, arrête ou fait arrêter arbitrairement, détient ou peut détenir un enfant par violence, ruse ou menace, est poursuivi de deux à 5 ans de certitude pénale. Lorsque l’enfant a été soumis à des tortures corporelles, l’auteur est puni de 10 à 20ans de certitude pénale et si l’enfant est introuvable, les législateurs définissent une peine de 5 ans à l’auteur», a-t-il lu.

L’officier du ministère public a précisé que, toute personne âgée de moins de 18ans est considérée enfant. Pourtant dans le cas sous examen, l’âge de tous les enfants enlevés par cette prétendue association des malfaiteurs varie entre 3 et 6 ans.

Pour réparation du préjudice, le ministère public proposé au tribunal de condamner le prévenu Jean Omari et ses co-auteurs à 5 ans de certitude pénale. Mais faisant application de l’article 7 du code pénal livre 2, le procureur général de la Cour militaire propose au tribunal de faire application d’une seule peine, dont la peine de mort pour notamment association des malfaiteurs et enlèvement d’enfants.

Intervenant, le pasteur Jean Omari a plaidé non coupable et innocente ne reconnaissant pas toutes les charges portées contre lui. Le verdict est attendu dans un délai légal de 10 jours, soit le 17 novembre prochain.

C’est depuis le 30 septembre dernier que, le pasteur Jean Omari et ses coaccusés ont été arrêtés par le commissariat urbain de la police avant d’être envoyés devant le tribunal militaire de garnison dans cette affaire qui les oppose au ministère public pour association des malfaiteurs et enlèvement des enfants en ville de Goma au Nord-Kivu.

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