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Controverses autour de l’expulsion de Sonia Roley de la RDC

La Journaliste française, Sonia Roley a été expulsée mardi 8 novembre dernier, du sol congolais par la Direction Générale de Migration (DGM) pour un séjour irrégulier. « C’est la première fois en 20 ans de carrière que je me fais formellement expulsée. Je reste abasourdie de l’être aujourd’hui au Congo de cette manière après toutes […]

La Journaliste française, Sonia Roley a été expulsée mardi 8 novembre dernier, du sol congolais par la Direction Générale de Migration (DGM) pour un séjour irrégulier.

« C’est la première fois en 20 ans de carrière que je me fais formellement expulsée. Je reste abasourdie de l’être aujourd’hui au Congo de cette manière après toutes ces années de reportages et d’enquêtes», a-t-elle écrit.

Selon des sources proches de la DGM, le visa autorisant Sonia Roley de séjourner en RDC, était expiré depuis le 25 octobre dernier. Cette dernière aurait formulé en date du 28 octobre, une demande du nouveau visa mais sans succès.

Les mêmes sources précisent que, la DGM demande à l’agence Reuters où travaille actuellement Sonia Roley de régulariser son dossier pour qu’elle revienne en bonne et due forme en RDC.

Reuters donne sa version de fait

L’agence britannique Reuters affirme dans sa publication ce mercredi 08 novembre que, la RDC a expulsé Sonia Roley après que sa demande d’accréditation journalistique ait été rejetée.

La journaliste française a été autorisée à couvrir la conférence sur la Precop27, en octobre, en attendant que sa demande d’accréditation soit traitée.

« Nous offrons une assistance à Sonia Roley et recherchons d’urgence des informations auprès des autorités congolaises», a déclaré l’agence britannique, avant d’affirmer qu’elle continuera à faire des reportages au Congo de manière indépendante et impartiale, comme elle le fait dans le monde entier.

Inquiet de cette situation, le bureau commun des Nations-Unies aux droits humains note les difficultés rencontrées par certains correspondants de la presse étrangère pour obtenir ou renouveler leurs accréditations et exercer leur métier librement en RDC.

Il encourage, par ailleurs, les autorités à maintenir un environnement sécurisé et propice à l’exercice de la liberté d’informer.

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