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Insécurité dans l’Est : La France appelle le Rwanda à tout mettre en œuvre pour un cessez-le-feu

Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Anne-Claire Legendre a appelé ce jeudi 9 mars, le Rwanda à tout mettre en œuvre pour que le cessez-le-feu soit aujourd’hui respecté en République démocratique du Congo ( RDC). Un cessez-le-feu devrait avoir lieu mardi 7 mars dans « toute la région orientale de la RDC », selon le […]

Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Anne-Claire Legendre a appelé ce jeudi 9 mars, le Rwanda à tout mettre en œuvre pour que le cessez-le-feu soit aujourd’hui respecté en République démocratique du Congo ( RDC).

Un cessez-le-feu devrait avoir lieu mardi 7 mars dans « toute la région orientale de la RDC », selon le dernier calendrier du cessez-le-feu annoncé le 3 mars à Luanda par le Président angolais, désigné médiateur par l’Union africaine dans cette crise.

« La France appelle tous ceux qui le peuvent, qui ont pu apporter un soutien extérieur aux groupes armés et en particulier au Rwanda, à tout mettre en œuvre pour que ce cessez-le-feu soit aujourd’hui respecté », a dit Anne-Claire Legendre en conférence de presse.

Elle a ajouté que « les engagements à respecter » s’appliquent « particulièrement au M23 » et a appelé toutes les parties à « prendre leurs responsabilités ».

Anne-Claire Legendre a souligné que, la France continue à travailler pour que ce cessez-le-feu soit respecté. Le cas échéant, la « considération » des sanctions pourrait être « justifiée », dans la lignée de ce qu’a récemment déclaré le président français Emmanuel Macron.

Le chef de l’Etat français qui s’est rendu à Kinshasa le 4 mars dernier n’a pas explicitement condamné le Rwanda, comme le lui demandaient les Congolais, mais a lancé de fermes avertissements, y compris à Kigali.

La RDC accuse le Rwanda de soutenir l’insurrection du M23, qui depuis 2022 s’est emparée de vastes étendues de territoire dans la province du Nord-Kivu, une région riche en minerais.

Des experts de l’ONU ont corroboré ce soutien et certains premiers ministres occidentaux l’ont condamné, bien que Kigali le nie. Le ministère français des Affaires étrangères a également condamné ce soutien. Cependant, Kinshasa attend de Paris des mesures concrètes contre Kigali.

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