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Goma: interdiction formelle de circuler avec une arme dans la ville

Le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu a lancé depuis mercredi 17 avril l’opération « Goma sans armes » pour lutter contre l’insécurité dans cette ville, dans laquelle des militaires et des présumés Wazalendo sont pointés du doigt par la population locale. Dès le premier jour de cette opération, une traque systématique d’hommes porteurs d’armes a […]

Le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu a lancé depuis mercredi 17 avril l’opération « Goma sans armes » pour lutter contre l’insécurité dans cette ville, dans laquelle des militaires et des présumés Wazalendo sont pointés du doigt par la population locale.

Dès le premier jour de cette opération, une traque systématique d’hommes porteurs d’armes a été organisée dans certains quartiers du chef-lieu du Nord-Kivu. Certains militaires qui étaient perceptibles avec leurs armes dans les rues et autres places publiques ont aussitôt été retrouvés et cueillis par les éléments de la police militaire de cette ville.

C’est le cas par exemple du quartier Majengo où plus de militaires ont été interpellés. Un geste qui a atteint les attentes de la population locale qui, après le triple homicide du mardi 9 avril dernier dont l’auteur était un élément de la garde républicaine, s’était dite hostile à la présence des militaires porteurs d’armes dans leur entité.

Dans son témoignage, cette population a pour une fois passé une nuit sans militaire en divagation ni crépitement non élucidé des balles, alors que cela était devenu une habitude les jours passés.

« Nous saluons cette décision du gouvernement parce qu’elle nous aidera à réduire sensiblement l’insécurité dans notre quartier où les mouvements de militaires et le Wazalendo avec des armes et parfois saouls étaient déjà presque normaux. Je pense que renforcer cette mesure ramènera la population à respecter notre armée », souligne un habitant.

Pour cette femme interrogée dans la rue vers 22 heures, elle trouve salutaire cette mesure après un long moment passé entre peur et insécurité suite à la présence de plusieurs hommes armés dans les rues. Pour une fois, elle dit avoir réalisé un trajet d’environ un kilomètre la nuit sans voir ne serait-ce qu’un seul militaire.

« Je suis allée chercher des médicaments pour mon fils malade. Je partais avec peur, mais j’étais obligée de le faire pour le bien-être de mon fils. Pour une fois, j’ai fini mon trajet sans voir un militaire et tout était calme. Pas de tracasseries comme cela se faisait habituellement sur cette route. Si le gouvernement continue comme ça avec ces arrestations des militaires incontrôlés, on pourra cette fois-ci respirer », souligne-t-elle.

Quelques jours avant, avec la recrudescence de l’insécurité à Goma dans laquelle étaient cités les patriotes Wazalendo, leur porte-parole Jules Mulumba avait proposé un désarmement systématique de la ville pour pallier ce problème sécuritaire en ville de Goma.

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