« Maintenant, pour moi, normalement, il n’y a plus de problème », c’est ce qu’a déclaré le cardinal Fridolin Ambongo après avoir été reçu ce jeudi Kinshasa par le président de la République Félix Tshieseki.
Cette rencontre intervient après une longue série de tumultes entre le prélat catholique et le gouvernement congolais depuis 2023. La goutte qui a fait déborder le vaste est intervenu lors d’une homélie au cours duquel M. Ambongo a farouchement critiqué le pouvoir.
« Les grands traîtres à la patrie sont ceux qui sont au pouvoir », avait-il déclaré en exhortant le gouvernent d’éviter de pousser les autres congolais à des actions à l’encontre du patriotisme.
« Vous savez les tumultes qu’on a attendus sur le réseau ces derniers temps, j’avais souhaité rencontrer le chef de l’État. Il m’a donné cette opportunité de le faire en tant que responsable du pays d’abord pour que nous puissions faire la lumière sur différents points. Et je dois dire que ça a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C’est avec ce sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du chef de l’État que je sors de ce bureau », a dit M. Ambongo après son audience avec M. Tshisekedi.
Selon lui, il y a eu plus de malentendus que de vrais problèmes. « C’était nécessaire qu’on se rencontre, qu’on fasse la lumière sur tous ces sujets qui avaient peut-être créé des malaises. Maintenant, quand on se parle, tout devient clair », ajoute le prélat.
« Le souci du peuple congolais, de notre part en tant qu’église, c’est aussi le bien de ce peuple. Étant donné que l’objet de notre préoccupation est le peuple congolais, nous sommes condamnés à travailler ensemble, main dans la main, pour le bien de notre peuple, pour le bien de notre pays qui aujourd’hui est en péril à cause de la voracité des pays voisins », a martelé le cardinal Fridolin Ambongo.