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Claudel Lubaya et Seth Kikuni plaident pour la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques

Dans un communiqué commun publié lundi, l’ex député Claudel Lubaya et l’ancien candidat à la présidentielle Seth Kikuni ont appelé à la la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales. « Notre appel s’adresse à l’opposition, à la société civile et à tous les autres citoyens qui sont en désaccord […]

Dans un communiqué commun publié lundi, l’ex député Claudel Lubaya et l’ancien candidat à la présidentielle Seth Kikuni ont appelé à la la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales.

« Notre appel s’adresse à l’opposition, à la société civile et à tous les autres citoyens qui sont en désaccord réel avec le pouvoir en place, parce que nous ne pouvons pas regarder Félix Tshisekedi faire tout ce qu’il est en train de faire », a déclaré Seth Kikuni.

Ces deux opposants estiment que la gouvernance de Félix Tshisekedi est faillite. « Il veut changer la Constitution, une Constitution qu’il viole lui-même depuis qu’il a accédé au pouvoir, alors nous ne comprenons pas ce qui le motive en réalité. S’il veut s’éterniser au pouvoir, il doit comprendre qu’il devra d’abord marcher sur nos cadavres pour pouvoir changer cette Constitution-là. Nous sommes déterminés à le stopper et nous allons le stopper », a ajouté le candidat malheureux à la présidentielle.

Il reste formel, « le peuple congolais est avec nous », dit-il.

Lubaya et Kikuni expriment leur vive critique envers les institutions nées des élections de décembre 2023, les décrivant comme une « mascarade » gangrénée par la corruption. Ils ajoutent que les institutions de l’État en faillite sont détournées pour satisfaire des ambitions personnelles et préserver le pouvoir monarchique. Ils regrettent aussi l’absence de l’État dans la prise en charge des besoins essentiels de la population, ce qui accentue la situation économique et sociale du pays.

En ce qui concerne la sécurité, les deux signataires mettent en évidence la « gouvernance sécuritaire approximative » du président Félix Tshisekedi, ce qui a entraîné une situation où le pays est confronté à des militaires et des mercenaires étrangers. Ils mettent en cause la confiance de la sécurité nationale à des forces étrangères, ce qui est dénoncé.

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