Les chauffeurs de taxis ont décidé de faire grève ce lundi 29 juillet pour protester contre le contrôle du tarif officiel des transports.
Cette situation perturbe les transports en commun dans plusieurs parties de la capitale où la population a du mal à se déplacer.
Les arrêts sont bondés de monde. Les gens affluent en masse dans l’espoir de trouver un moyen de locomotion, même un moto-taxi, pour se rendre au travail.
Depuis le matin, aucun bus n’est en vue, ce qui agace de nombreux usagers. Les rares tricycles qui osent proposer leurs services sont menacés par leurs collègues en grève.
Quelques bus parviennent à circuler entre l’Université de Kinshasa et le Rond-point Ngaba, mais la situation se complique au grand carrefour, où la colère des grévistes est palpable.
« On nous demande d’appliquer la grille tarifaire officielle laissée par l’ancien gouverneur de la ville de Kinshasa, alors que le prix du litre de carburant à la station a augmenté à plusieurs reprises. En principe quand il y a hausse du prix de carburant à hauteur de 10%, le prix de la course augmente aussi. Mais rien n’a été fait jusque là », a déclaré Jeremy Kolo à l’ACP, conducteur de taxi faisant les navettes entre la place Kintambo Magasin, Nord de Kinshasa, et le rond-point victoire, au centre de la capitale congolaise.
La situation est similaire à Matete, où les arrêts de bus sont bondés. Seules les motos assurent les déplacements.