La République démocratique du Congo connait une flambée du virus Mpox, communément appelé variole du singe. En espace d’une semaine, entre le 13 et le 20 août, plus de 1000 nouvelles infections ont été enregistrées, selon un communiqué publié ce jeudi par le Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine (Africa-CDC).
Selon les statistiques du ministère de la Santé en République démocratique du Congo, plus de 17 000 cas de variole du singe, qu’ils soient confirmés ou suspects, ont été recensés depuis le début de l’année, entraînant plus de 570 décès. En décembre 2022, le pays a déclaré une épidémie nationale de variole du singe.
Apparu pour la première fois en 1958, le nom de la variole du singe renvoie à une épidémie similaire détectée chez des singes de laboratoire au Danemark. Le virus se propage principalement par contact direct, notamment sexuel et cutané, ainsi que par le partage de la literie, des serviettes ou des vêtements contaminés.
Les symptômes de la maladie sont variés, incluant des éruptions cutanées, de la fièvre, un malaise général, ainsi que des ganglions lymphatiques hypertrophiés, des frissons, des maux de tête et des douleurs musculaires. Face à cette résurgence, la RDC est désormais à la croisée des chemins dans sa lutte contre la propagation de ce virus dévastateur.