Lors d’une rencontre avec les militants dimanche 29 septembre, Augustin Kabuya, secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS, a plaidé en faveur de cette réforme, citant notamment les difficultés liées à la formation du gouvernement.
« Le mandat présidentiel de cinq ans est réduit à trois en réalité, entre la mise en place du gouvernement et la dernière année électorale », a-t-il déploré.
En RDC, le parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) relance la question sensible de la révision de la constitution du 18 février.
Le président Félix Tshisekedi, actuellement dans son deuxième mandat, a lui aussi pris position en mai dernier. Depuis Bruxelles, il avait annoncé son intention de créer une commission nationale multidisciplinaire pour réfléchir à une constitution « digne de notre pays ». A ses yeux, le texte actuel, issu d’une période de conflit, n’est plus adapté à la taille et aux besoins de la République démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne le système électoral à la proportionnelle, qu’il juge inadéquat.
L’idée d’une révision constitutionnelle suscite toutefois de vifs débats. Si une grande partie de l’opposition s’y oppose fermement, certains acteurs politiques, tels qu’Adolphe Muzito, ancien Premier ministre, le soutiennent. Pour lui, une nouvelle constitution est un préalable à tout dialogue national.