Le ministre des Infrastructures et des travaux publics Alexis Gisaro, sous la menace d’une motion de défiance, n’a pas de quoi s’inquiéter, semble-t-il. La fibre familiale de l’Union sacrée est en train d’être agitée.
Le ministre, pourtant sur une chaise éjectable, a encore quelques jours pour souffler, le temps pour lui de trouver des arrangements avec ces amis d’une même famille politique.
C’est du moins ce que pensent certains observateurs après le report, sine die, de la plénière à l’Assemblée nationale qui devrait statuer sur une motion de défiance, de 58 signatures.
Le bureau de l’Assemblée nationale avance comme raison le fait que « le courrier adressé à la Première ministre pour instruire ce dernier à se présenter à cette plénière n’a pas pu être réceptionné par les services de la primature en raison de l’horaire de travail ». La prochaine date reste inconnue.
Comme si les bonnes nouvelles ne faisaient que s’enchaîner pour le ministre Gisaro, les députés nationaux du parti politique Mouvement de libération du Congo (MLC) signataires de cette motion de défiance, disent avoir consenti de retirer leur signature à l’issue d’une réunion tenue à Kinshasa du parti tenu ce lundi, selon un communiqué signé par Fidèle Babala, secrétaire général du parti.
Une motion de défiance à l’initiative du député Marcel Zuma, signée par un groupe de députés issus de l’Union sacrée, plateforme de la majorité parlementaire, a été déposée vendredi auprès du bureau de l’Assemblée nationale.