Dans la rubrique :

Le Parlement clôture la session de septembre après le vote de la loi de finance 2025 

Les rideaux de l’Assemblée nationale sont tombés ce dimanche 15 Décembre sur la session ordinaire de Septembre 2024. Conformément à l’article 117 de la Constitution, les députés nationaux s’en vont en vacances parlementaires après avoir traité et vidés toutes les matières retenues lors de cette session. Dans son discours de clôture, le Président Vital Kamerhe, […]

Les rideaux de l’Assemblée nationale sont tombés ce dimanche 15 Décembre sur la session ordinaire de Septembre 2024. Conformément à l’article 117 de la Constitution, les députés nationaux s’en vont en vacances parlementaires après avoir traité et vidés toutes les matières retenues lors de cette session.

Dans son discours de clôture, le Président Vital Kamerhe, a félicité les élus nationaux pour le travail exécuté avec sérieux, assiduité et abnégation durant cette session qui,  a-t-il dit, s’achève avec une production législative tant qualitative que quantitative des textes de Loi et du contrôle parlementaire.

Le Speaker de la Chambre basse du Parlement, les a en outre invité à saisir la quintessence du contrôle parlementaire qui n’est nullement une chasse aux sorcières ou un moyen de déstabilisation du gouvernement. Les mots du Professeur Vital Kamerhe se sont également apaisés sur la situation globale de la vie nationale en reconnaissant les efforts consentis par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi dans l’amélioration des conditions de vie de la population et pour la restauration de la paix dans l’ensemble du pays. Particulièrement dans sa partie Est en proie à l’insécurité suite à l’agression Rwandaise.

Avant de déclarer close la session ordinaire de Septembre 2024, aux députés nationaux, le Président de l’Assemblée nationale, leur a souhaité un repos mérité et un travail continu auprès de leurs bases respectives pendant ces vacances parlementaires.

Signalons que, bien avant la clôture solennelle de cette Session qui a été essentiellement budgétaire, la représentation nationale a réexaminé et voté un rapport présenté à la suite des travaux de la commission paritaire mixte Assemblée nationale- Sénat mise en place par les présidents des deux Chambres du Parlement relatif au projet de loi de Finances exercice 2025.

Au cours de ces travaux, il était question pour les députés nationaux et sénateurs, d’aplanir 3 divergences de forme et de fond apparues lors de l’examen de ce projet de loi au Sénat.

Ces 3 divergences sont notamment :

•  celle liée  aux Recettes avec le dégagement des Recettes additionnelles par le Sénat avec un taux d’accroissement de 0,8%

• aux dépenses avec l’affectation des Recettes additionnelles aux secteurs vitaux tels que, l’Enseignement supérieur et Universitaire, l’Education, la Défense et la Santé conformément à la volonté des Elus 

• et enfin, celle liée aux 3 amendements apportés sur les articles de cette loi. les articles 17, 78 et 79 sont parvenus à une conclusion commune.

Sans débat, les Elus du Peuple ont déclaré recevable ce rapport ainsi que ses conclusions présentées à l’hémicycle par  le Député National Guy Mafuta, Président de la Commission économique  Financière et de Contrôle Budgétaire de l’Assemblée Nationale (ECOFIN).

Par la même occasion, la loi de Finances et son exposé des motifs telle que harmonisée par la commission mixte paritaire Assemblée nationale Sénat a été déclarée également recevable et adoptée.

Ravi de cette issue heureuse qui apporte à la loi de Finances 2025, un budget revu à la hausse pour la seconde fois tout en parvenant à l’aplanissement des divergences, le Speaker de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe, a loué le travail de qualité abattu par la commission mixte paritaire et le résultat qui en découle Après avoir procédé au vote nominatif de ce texte de loi, il ressort que 411 Députés Nationaux ont voté pour, 0 contre ,et 0 abstention.

Sur le même thème

RDC : une journée nationale de prières et de solidarité face à l’agression rwandaise

Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a invité, dans un communiqué publié  lundi 20 janvier, toutes les confessions religieuses...

RDC: 5 anciens premiers ministres soutiennent l’initiative de révision constitutionnelle

Dans une initiative qui pourrait redéfinir le paysage politique congolais, cinq anciens Premiers ministres de la République Démocratique du Congo ont publiquement appelé à une révision constitutionnelle. Kengo wa Dondo, Adolphe Muzito, Mabi Mulumba, Samy Badibanga et Likulia Bolongo ont signé une déclaration conjointe, mettant en lumière les défis socio-économiques actuels du pays et la nécessité d'une mise à jour de sa loi fondamentale.

Anthony Tshisekedi : népotisme ou diplomatie familiale ? La question qui agite la...

La République Démocratique du Congo est secouée par une nouvelle vague de controverses autour de la figure de Anthony Tshisekedi, fils du président Félix Tshisekedi. Sa présence récurrente dans les grandes délégations officielles lors de visites à l'étranger a mis le feu aux poudres, soulevant des questions sur le népotisme, le financement public et la transparence gouvernementale.

La France condamne la rupture du cessez-le-feu à l’Est de la RDC

Dans un communiqué mercredi 8 janvier, la France a condamné les récents affrontements survenus dans le Nord-Kivu, à l’Est de la République démocratique du...

RDC : Martin Fayulu s’oppose à la révision constitutionnelle et exige la libération des...

Dans un message à la nation prononcé ce lundi, Fayulu a dénoncé ce qu’il qualifie de " désordre orchestré " depuis le " hold-up électoral de 2018 " et les élections contestées de 2023. Il a dressé un constat alarmant de la situation du pays, évoquant une corruption endémique, une insécurité croissante et une pauvreté extrême touchant une grande majorité de la population.