Lors de la 55ᵉ édition du Forum économique mondial à Davos, Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), a plaidé ce mercredi 22 janvier pour une place centrale de l’Afrique dans les débats mondiaux.
Participant à une session intitulée “Towards Parity in Power”, aux côtés de figures internationales telles que Catherine De Bolle (Europol) et Alicia Ibarra (Mexique), elle a abordé les enjeux de parité et mis en lumière le rôle stratégique de son pays dans la transition énergétique.
Dans une interview accordée en marge de l’événement, la ministre a souligné que la RDC, en tant que deuxième poumon mondial et riche en ressources naturelles, détient des solutions clés face aux défis climatiques et énergétiques. “Il n’y aura pas de transition énergétique sans la RDC”, a-t-elle affirmé, insistant sur l’importance d’intégrer la voix de l’Afrique dans les structures internationales qui gouvernent le monde.
Thérèse Kayikwamba Wagner a également rappelé la campagne active de la RDC pour obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations unies en 2025. Ce mandat serait l’occasion, selon elle, de promouvoir des réflexions stratégiques sur les conflits liés aux ressources naturelles, une problématique qui mine son pays depuis des décennies.
Sous le thème “Collaborer à l’ère de l’Intelligence artificielle”, le Forum économique mondial réunit du 20 au 24 janvier à Davos des dirigeants politiques, chefs d’entreprise et universitaires pour débattre des grands défis mondiaux, parmi lesquels la transition énergétique et l’égalité des genres.
Avec son plaidoyer énergique, la RDC, par la voix de sa ministre, s’affirme comme un acteur incontournable pour une coopération internationale ambitieuse et inclusive.