Les combats font rage autour de Goma, la situation reste confuse et Kinshasa hausse le ton pour condamner l’agression rwandaise ainsi que le silence de la communauté internationale.
Ce mardi 28 janvier, les activités tournent au ralenti à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Dans la commune de Limete au centre de la ville, les militants qui se revendiquent de l’UDPS, barricadent la route et bloquent tout passage vers le centre-ville.
Même constat vers la gare centrale à Gombe, centre d’affaires. Des pneus brûlés et les manifestations s’entendent jusqu’à l’ambassade des États-Unis. Les manifestants réclament des sanctions contre le Rwanda dont l’appui aux forces négatives n’ est plus à démontrer.
Ces manifestations spontanées contre l’agression rwandaise ont créé une paralysie des activités, les magasins et les boutiques sont restés fermés, certaines écoles ont renvoyé les élèves à leur maison. Mais la police ne signale aucun incident majeur. « La police s’est déployée pour protéger la population et ses biens, les institutions et les diplomates », rassure le général Blaise Kilimbalimba.
Des tirs de sommation ont été entendus devant l’ambassade de France à Kinshasa où les manifestants ont lancé des projectiles et brûlé des pneus. L’immeuble qui abritait l’ambassade du Rwanda à Kinshasa a été vandalisé et les véhicules stationnés dans le parking ont été caillassés.