La République Démocratique du Cong a dénoncé avec indignation les atrocités commises par l’armée rwandaise dans l’Est du pays, où plus de 3000 civils ont été tués depuis janvier. Une délégation gouvernementale congolaise est actuellement en Suisse pour dénoncer cette barbarie lors d’une réunion à huis clos avec le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève.
Patrick Muyaya , ministre de la communication et des médias, a déclaré :
« Nous ne pouvons rester silencieux face à ces horreurs. Notre mission est de faire entendre la voix des victimes et de demander justice pour ces atrocités. »
Les récentes violences ont été particulièrement dévastatrices dans la ville de Goma, où des exécutions sommaires, des viols et des pillages ont été documentés. Les autorités congolaises accusent l’armée rwandaise et le groupe armé M23, soutenus par le Rwanda, d’être responsables de ces crimes.
La délégation congolaise a appelé à une enquête internationale urgente pour identifier et traduire en justice les auteurs de ces crimes. « Il est crucial que la communauté internationale intervienne pour mettre fin à cette crise humanitaire et sécuritaire, » a ajouté Muyaya.
La situation humanitaire dans la région est désastreuse, avec des milliers de personnes déplacées et un accès limité aux soins médicaux et aux ressources essentielles. Les efforts de justice pour les crimes graves commis dans l’Est du Congo ont longtemps été insuffisants, et la délégation congolaise espère que cette réunion à Genève marquera un tournant dans la lutte pour la justice et la paix.