« La discipline, c’est la mère des armées, donc pas de l’indiscipline. Nous serons en train de traquer tous les indisciplinés dans l’armée : ceux qui quittent le front sans autorisation, ceux qui fuient l’ennemi et ceux qui commettent des violations des consignes au front, » a déclaré le major Georges Nkuwa, auditeur de l’auditorat garnison de Butembo. Parmi les 63 prévenus jugés, il y avait deux civiles poursuivies pour espionnage et trahison, ainsi que deux Wazalendo accusés de pillage.
En plus des 55 militaires condamnés à mort, un autre militaire a été condamné à cinq ans de servitudes pénales. Le tribunal s’est déclaré incompétent pour juger six des prévenus, et un militaire a été acquitté. Les charges retenues incluaient le pillage, la violation des consignes, la lâcheté et le recel d’objets volés.
Cette série de condamnations vise à renforcer la discipline parmi les troupes et à dissuader les comportements indisciplinés. Les autorités espèrent que ces mesures strictes contribueront à la stabilité et à l’efficacité des opérations militaires dans la région, en proie à des conflits armés persistants.