Avec 183 voix sur 190, la République démocratique du Congo a remporté, ce mardi 3 juin à New York, un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour 2026‑2027. Il s’agit d’une première depuis 1992, date à laquelle Kinshasa a vu son dernier mandat s’achever.
Désormais, la RDC réintègrera l’arène diplomatique la plus stratégique de l’ONU, aux côtés du Liberia, élu sans adversaire pour le second siège africain. Pour le gouvernement congolais, ce succès traduit la volonté de la communauté internationale de donner une tribune aux enjeux sécuritaires du continent.
« Cette élection marque une nouvelle étape dans l’engagement de la RDC en faveur de la paix, de la sécurité et du multilatéralisme. Le pays entend jouer un rôle actif dans les discussions relatives aux défis sécuritaires en Afrique, tout en soutenant les efforts de réforme du système multilatéral, dans un esprit de dialogue, de solidarité et de responsabilité partagée», a déclaré sur X le ministère des Affaires Étrangères.
En filigrane, cette élection met en lumière la détermination de Kinshasa à peser sur les grandes décisions liées au maintien de la paix, à la lutte contre le terrorisme et à la réforme de l’ONU. Absente depuis plus de trente ans, la RDC retrouve un rôle de premier plan pour porter la voix des pays du Grand Lacs, souvent empêtrés dans des conflits perpétuels.