Selon l’armée congolaise, les victimes ont été ciblées en représailles à leur supposée collaboration avec les forces loyalistes et les combattants Wazalendo, accusés par l’ennemi d’être à l’origine de pertes sévères infligées aux troupes rebelles. En plus des exécutions, plusieurs maisons ont été incendiées, forçant la population civile à fuir et à se réfugier auprès des positions militaires les plus proches.
Les FARDC condamnent fermement ce nouveau drame qu’elles qualifient de « énième crime » commis par la coalition soutenue par le Rwanda, et appellent la population à la vigilance et à la coopération avec les forces régulières pour garantir leur propre sécurité.
Ce massacre vient alourdir le bilan humain déjà dramatique de la guerre à l’Est, où les civils paient le prix fort dans un conflit qui perdure malgré les appels à la paix.