La déclaration de principes signé entre la République démocratique du Congo et l’AFC/M23 viennent sous la médiation du Qatar, respect les lignes rouges du gouvernement congolais. C’est ce qu’a affirmé son porte-parole Patrick Muyaya.
Au cœur de ces exigences non négociables figure le retrait sans conditions de l’AFC/M23 des zones occupées dans l’Est du pays. Ce principe est présenté comme une condition sine qua non à toute avancée vers un accord de paix global. « Il n’y aura pas de compromis sur la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC », a martelé Patrick Muyaya.
Le gouvernement congolais entend également rétablir l’autorité complète de l’État dans les territoires concernés. Cela inclut le redéploiement des Forces armées (FARDC), de la Police nationale (PNC), de la justice et de l’administration civile. Ces mesures doivent garantir à la fois la sécurité des populations civiles et le retour à l’ordre républicain.
Si la Déclaration de Principes repose sur le respect de la Constitution congolaise, des chartes internationales et de la Résolution 2773 du Conseil de sécurité, elle n’ouvre pas la porte à une négociation sur ces éléments de fond. L’État congolais réaffirme ainsi sa volonté d’éviter toute légitimation de la rébellion ou tout statu quo militaire dans l’Est.
Patrick Muyaya a souligné que le texte signé reflète l’aspiration du Président Félix Tshisekedi à ramener la paix de manière durable, tout en respectant les fondements de l’État de droit. La prochaine étape, selon Kinshasa, sera la conclusion d’un accord de paix global, mais uniquement dans le respect absolu des préalables posés par la RDC.

