La signature à Doha d’une Déclaration de principes entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et l’Alliance Fleuve Congo/Mouvement du 23 Mars (AFC/M23) continue de susciter des réactions positives à travers le monde. Des voix influentes, de l’ONU aux grandes puissances occidentales, saluent ce jalon vers la paix dans l’Est congolais, en proie depuis des décennies à des conflits meurtriers.
Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s’est félicité de cette avancée dans un communiqué transmis par son porte-parole, Stéphane Dujarric. Il y voit « une étape importante qui ouvre la voie à une paix durable, à la sécurité, et au retour des personnes déplacées et réfugiées ». M. Guterres a appelé toutes les parties à « assurer la mise en œuvre rapide » des engagements et a remercié l’État du Qatar pour son rôle de facilitateur. Il a également réaffirmé l’engagement des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts de stabilisation, en collaboration avec les partenaires régionaux et internationaux.
Les États-Unis ont également salué cet accord, par la voix de leur ambassadrice en RDC, Lucy Tamlyn. « C’est une opportunité cruciale pour tourner la page du conflit à l’Est », a-t-elle déclaré sur X (ex-Twitter), soulignant le soutien « indéfectible » de Washington à une RDC souveraine et prospère. Elle a rappelé l’engagement des États-Unis, du Qatar et de l’Union africaine à appuyer la mise en œuvre de l’accord.
L’Union européenne, par le biais de son porte-parole Anouar El Anouni, a qualifié la signature de « pas important vers un accord de paix durable ». Bruxelles appelle à une mise en œuvre de bonne foi, tout en insistant sur l’implication active des acteurs régionaux concernés.
Du côté de la France, le président Emmanuel Macron a salué l’initiative conduite sous médiation qatarie, évoquant une « dynamique de paix » qui « recrée l’espoir et la confiance » dans la région des Grands Lacs. Il a réaffirmé la volonté de la France de « poursuivre ses efforts en soutien de la paix ».