La diplomatie française signe son grand retour dans le dossier des Grands Lacs africains. Ce jeudi 30 octobre, l’Élysée accueille une conférence internationale rassemblant une cinquantaine de pays et d’organisations pour ranimer les efforts de paix dans la région et mobiliser l’aide humanitaire face à une crise sans précédent dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le président Félix Tshisekedi a répondu à l’invitation de l’Élysée, tandis que trois acteurs clés, Paul Kagame (Rwanda), Évariste Ndayishimiye (Burundi) et Yoweri Museveni (Ouganda) ont brillé par leur absence. Une configuration qui fragilise l’ambition française de rassembler toutes les parties autour d’une solution régionale durable, malgré la participation du Qatar, des États-Unis, de l’Union africaine et de l’Union européenne.
Paris veut désormais s’imposer comme un pont diplomatique entre les initiatives en cours à Washington, Doha et Addis-Abeba, dans un contexte où les tensions militaires persistent à l’est du Congo. Le président togolais Faure Gnassingbé, médiateur de l’Union africaine, prendra pris part aux travaux, marquant le soutien africain à cette relance du processus de paix.

