Dans un souci de redevabilité et de transparence, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a animé, lundi 22 décembre 2025 à Kinshasa, un point de presse consacré à la validation par le Fonds monétaire international (FMI) de la deuxième revue du programme de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de la première revue du programme de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) en faveur de la République démocratique du Congo.
Cette rencontre avec la presse s’est tenue en présence du gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso, et du représentant résident du FMI en RDC, René Tapsoba, témoignant de la convergence des vues entre les autorités congolaises et leurs partenaires techniques et financiers.
Au cours de son exposé, le ministre des Finances a mis en lumière les enjeux et bénéfices des deux programmes, ainsi que les réformes structurelles engagées par le Gouvernement pour consolider la stabilité macroéconomique, améliorer la gouvernance publique et soutenir une croissance plus inclusive.
Malgré un contexte sécuritaire particulièrement éprouvant, marqué par la guerre dans l’Est du pays et ses lourdes répercussions sur les finances publiques, la RDC a su répondre aux exigences du FMI. Sous le leadership du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le pays a enregistré un taux de validation de 85 % des indicateurs fixés dans le cadre des programmes.
Selon le ministre Doudou Fwamba, les mesures arrêtées en matière de discipline budgétaire, de priorisation des dépenses essentielles et de mobilisation des recettes internes ont permis d’atteindre la cible du déficit budgétaire intérieur, tout en préservant la soutenabilité des finances publiques et l’espace budgétaire dédié aux dépenses sociales.
Ces efforts ont été menés en étroite coordination avec la Banque centrale du Congo, afin d’assurer la cohérence entre les politiques budgétaire et monétaire et de maintenir la stabilité du cadre macroéconomique.
À l’issue de ces revues, la République démocratique du Congo a bénéficié d’un décaissement de 442 millions de dollars américains, destiné à appuyer des projets structurants. Les secteurs prioritaires concernés incluent notamment l’énergie, le capital humain, la réforme des finances publiques ainsi que les infrastructures, considérés comme des leviers essentiels du développement durable.
La séance de questions-réponses qui a clôturé ce point de presse a porté sur la coordination des politiques économiques, les réformes ayant conduit aux validations du FMI, les secteurs bénéficiaires de l’appui budgétaire, ainsi que l’engagement du Gouvernement à préserver la stabilité macroéconomique dans un environnement national et régional complexe.
À travers cette validation, les autorités congolaises voient leur trajectoire de réformes confortée et réaffirment leur volonté de poursuivre les efforts visant à renforcer la résilience de l’économie nationale au bénéfice de la population.

