À chaque combat, il fait acquiescer tous ceux qui doutent de lui, de la force de ses coups de poings. À Los Angeles, au BMO Staduim, la soirée s’annonçait épique avant que Martin Bakole brise le rêve de l’Américain, son adversaire, par un KO au 5e round.
Nuit étoilée de samedi à dimanche 4 août, les projecteurs sont braqués sur le ring. D’un côté, Jared Anderson, 24 ans, le prodige américain, invaincu jusqu’à ce soir. Avant le combat, il se montre confiant, comme tout athlète confiant.
De l’autre côté, Martin Bakole, le colosse congolais, prêt à en découdre.
Dès les premiers échanges, le Congolais impose son rythme. Il fait vaciller l’Américain qui tente de résister, mais rien n’y fait.
Martin Bakole est une force de la nature. Les coups pleuvent comme une averse, précis et surtout puissants.
Au 5e rond, Anderson cherche son souffle, son regard se trouble. Puis vient le moment fatidique : une droite fulgurante de Bakole. Anderson s’effondre, le public retient son souffle. L’arbitre compte jusqu’à dix.
Il essaie de se relever, Martin Bakole poursuit à donner des coups comme un homme qui faisait délicieusement bien l’amour à sa femme. L’Américain n’en peut plus, il est au sol. KO.
Martin Bakole affiche désormais un palmarès impressionnant : 22 combats, 21 victoires dont 16 KO, et une seule défaite.
Après cette victoire éclatante, Bakole, tout sourire, déclare : « Je l’avais prévu, je l’ai dit et je l’ai fait. »
Le Congolais n’a pas eu pitié de son adversaire. Les fans de boxe se souviendront longtemps de cette nuit où Bakole a fait plier l’Amérique.