Wondo, accusé d’avoir été l’un des cerveaux derrière le pseudo-coup d’État avorté du 19 mai 2024, avait vu sa peine de mort confirmée par la cour d’appel militaire de la République démocratique du Congo. Sa détention avait suscité une vive réaction de la Belgique, qui avait rappelé son ambassadeur à Kinshasa pour des consultations après l’annonce de la condamnation en appel.
Les détails de sa libération restent flous, mais des sources proches de la famille de Wondo ont confirmé son départ de la prison pour se rendre à l’ambassade de Belgique dans la capitale congolaise. Des tractations diplomatiques intenses entre la Belgique et la RDC ont probablement joué un rôle clé dans cette libération.
Cette affaire, qui a mis sous les feux de la rampe les relations belgo-congolaises, rappelle l’importance des droits de l’homme et de la justice dans les relations internationales. L’issue de cette situation laisse entrevoir un possible apaisement diplomatique entre les deux nations, bien que les répercussions de cette affaire sur les relations bilatérales restent à observer.