Dans une conférence de presse tenue ce 7 décembre à Kinshasa, le gouvernement de la République démocratique du Congo s’est prononcé sur le rapport accablant de l’ONG Human Right Watch, l’accusant d’avoir recruté des rebelles du M23 pour réprimer les manifestations populaires en 2016.
Selon la ministre congolaise des droits humains, ce rapport de HRW est simplement l’expression d’une haine à l’égard du gouvernement congolais. Une prise de position, partiale, en faveur d’une frange de la classe politique congolaise, au détriment d’une autre.
« Comment la RDC pouvait-elle recruter les éléments de M23 dans la période où les FARDC les affrontaient notamment dans le territoire de Rutshuru, s’est interrogée Marie-Ange Mushobekwa, avant d’ajouter que cela est illogique et contradictoire ».
Pour elle, ce rapport mettant en cause le gouvernement de la République démocratique du Congo dans le recrutement les ex-combattants du Mouvement du 23 mars est simplement « ridicule et grossier ».