Le ministère public a requis, ce mercredi 13 août, une peine de 10 ans de travaux forcés contre Constant Mutamba devant la Cour de cassation. L’ancien ministre de la Justice est poursuivi pour détournement présumé de 19 millions de dollars destinés à la construction d’un centre pénitentiaire à Kisangani.
L’ex-ministre de la Justice, accusé de détournement dans le cadre du chantier de la prison de Kisangani, dénonce une cabale politique et jure que l’argent est toujours bloqué à la banque.
Au cœur du dossier se trouve un virement jugé « irrégulier » vers Zion Construction, une société soupçonnée d’être fictive. Mutamba, qui a perdu son immunité parlementaire avant de démissionner en juin dernier, rejette fermement les accusations. Il parle d’une « machination politique » et assure que les fonds n’ont pas été détournés mais restent intacts à la Rawbank.
La défense a déjà obtenu la récusation de deux juges pour soupçon de partialité. Le procès, sous haute tension, se poursuit dans un climat où s’entremêlent enjeux judiciaires et luttes politiques.