L’aigle congolais s’apprête à marquer une nouvelle étape dans sa carrière. Fally Ipupa a annoncé, ce lundi, qu’il se produira pour la première fois au Stade de France, le 2 mai 2026.
Une performance inédite pour un artiste congolais, qui ambitionne de rassembler des dizaines de milliers de spectateurs dans l’enceinte mythique de Saint-Denis.
La star congolaise s’est adressée à ses fans, qu’il appelle affectueusement ses Warriors. « De Kinshasa à Paris, de l’Afrique au reste du monde, vous avez toujours été là. Aujourd’hui, je réalise un rêve : mon premier concert au Stade de France. Cette date est la nôtre, c’est l’histoire de toute une génération, de toute une culture, de tout un peuple », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
L’ouverture officielle de la billetterie est prévue pour le 8 octobre 2025.
Une année 2025 jalonnée de concerts phares
L’annonce de ce rendez-vous au Stade de France intervient après une année 2025 particulièrement riche en concerts emblématiques, qui a confirmé la stature panafricaine et mondiale de Fally Ipupa.
Le 16 juillet 2025 à Kinshasa, il a été la grande tête d’affiche du Festival Mondial de la Musique et du Tourisme à l’Esplanade du Palais du Peuple, un show rassemblant des milliers de personnes dans la capitale congolaise. Le 2 août 2025 à Luanda, la star congolaise a électrisé la Baía de Luanda (Angola) dans un concert exceptionnel, marquant une nouvelle étape de sa tournée africaine.
Le 15 août 2025 à Brazzaville, il a partagé la scène du stade Alphonse Massamba-Débat avec Dadju, Niska et Didi B, dans le cadre des festivités du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Congo. Décembre 2025 à Abidjan, Fally Ipupa prévoit de clôturer l’année en Côte d’Ivoire avec un concert géant au stade Félix Houphouët-Boigny, suivi de deux dates au Parc des expositions (les 25 et 26 décembre), dans le cadre de son Abidjan Tour.
Vers le Stade de France : un cap historique
Ces rendez-vous de 2025, chacun à leur manière, ont servi de répétition générale avant le défi du Stade de France. Car au-delà du spectacle, Fally Ipupa y voit un moment d’histoire, celui d’inscrire la rumba congolaise et la musique africaine dans le panthéon des grandes scènes mondiales, aux côtés des icônes qui ont foulé la pelouse de Saint-Denis.
Le pari est audacieux, mais l’artiste congolais entend prouver, une fois de plus, qu’il n’y a pas de frontières pour son art.
Un pari à la hauteur des géants de la musique africaine
Le pari de Fally Ipupa s’inscrit dans une dynamique plus large. Depuis quelques années, des artistes africains franchissent le cap des grandes enceintes européennes :
Burna Boy a ouvert la voie en devenant en 2023 le premier artiste africain à remplir le London Stadium (60 000 places). Aya Nakamura, d’origine malienne, a marqué l’histoire en 2025 en annonçant deux dates au Parc des Princes, à Paris, pour 2026. Davido et Wizkid, figures de l’afrobeats nigérian, se sont imposés dans les grandes arènes de Londres et de New York.
Mais le Stade de France reste une marche encore inédite pour un artiste congolais. Pour Fally Ipupa, qui porte l’héritage de la rumba et la modernité de l’afropop, cette date du 2 mai 2026 représente à la fois un défi logistique, artistique et symbolique. L’aigle doit montrer que la musique congolaise peut, elle aussi, fédérer à l’échelle mondiale.
Une ambition au service d’une génération
Pour ses fans, ce concert sera un acte de fierté collective. Pour l’artiste, ce sera l’occasion de sceller son statut d’icône et de faire entrer la rumba congolaise dans le cercle fermé des musiques capables de remplir les plus grandes enceintes de la planète.