Interrogé par Deutsche Welle, le Général-Major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, a souligné la nécessité d’une action concertée pour résoudre la question des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), présents depuis plusieurs années sur le territoire congolais.
« Les FDLR ont répondu à l’appel des FARDC. Nous les avons sensibilisés et nous continuons à le faire. Je leur demande vraiment de déposer les armes et de se rendre », a déclaré le général Ekenge, tout en accusant des « forces extérieures » d’entraver ce processus.
Selon lui, ces combattants rwandais, souvent cités comme prétexte par Kigali pour justifier son implication militaire en RDC, chercheraient à se rendre à la MONUSCO, mais seraient empêchés de le faire. « Ce sont les autres qui les empêchent de se rendre. Aujourd’hui, il faudrait se poser la question : où sont les FDLR ? Ils se trouvent dans la partie occupée par le Rwanda et l’AFC/M23 », a-t-il affirmé.
Le porte-parole des FARDC a invité la communauté internationale à faciliter le désarmement et la réinsertion de ces combattants afin de lever un obstacle majeur à la paix dans l’Est du pays. « Si on veut la paix, il faut que nous travaillions ensemble pour mettre fin, une fois pour toutes, à ce phénomène FDLR », a-t-il plaidé.

