« Les obstacles » au bon déroulement du processus électoral en RDC sont connus par le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende. Il s’agit de l’opposition congolaise, de l’Union européenne et de la Belgique, selon le porte-parole du gouvernement qui s’est adressé à la presse ce 21 décembre.
Le rôle « empêcheur » de l’opposition
Les députés de l’opposition ont boycotté les séances plénières sur l’adoption de la loi électorale en protestation au seuil de représentativité et à la caution que paieront les candidats aux futures élections. « Je n’ai personnellement pas souvenance d’une seule avancée politique significative de ces deux dernières décennies qui ne se soit heurtée à l’attitude négative d’une certaine opposition radicale, » a déclaré Lambert Mende.
Selon lui, même la constitution de 2006 dont cette opposition se veut aujourd’hui le défenseur passionné avait été combattue par elle avec acharnement, au point de boycotter et faire boycotter le référendum grâce auquel les Congolais l’avaient adoptée.
A lui de poursuivre, à « tout prendre, en tirant à boulets rouges sur le projet de Loi Électorale déposé par le Gouvernement et adopté par le Parlement, l’opposition radicale continue à s’embourber dans un rôle d’empêcheur. »
L’UE et la Belgique ont failli à leurs pomesses
Parlant des contraintes financières auxquelles se heurtent le processus électoral, les partenaires extérieurs de la RDC comme en 2011 ont fait des promesses qu’ils ne respectent pas.
« L’Union européenne s’est ainsi fendue récemment d’un communiqué dans lequel elle conditionnait son soutien financier à la centrale électorale congolaise à la fin du harcèlement contre l’opposition et la société civile sans la moindre élaboration et à la grande satisfaction des oiseaux de mauvais augure qui cultivent le scepticisme sur la RDC, » déplore Lambert Mende.
Quant à la Belgique, « elle a annoncé une contribution de l’équivalent d’un peu plus de 5 millions de dollars américains mais si, et seulement si, l’accord du 31 décembre 2016, dont tout le monde sait que l’exécution a atteint sa vitesse de croisière, était intégralement appliqué, » a-t-il pointé du doigt.
Selon Lambert Mende, seul le gouvernement congolais finance les élections en RDC avec l’appui logistique de la Monusco.