Dans sa récente enquête, la Banque mondiale note un manque d’optimisation des services de base en République démocratique du Congo. A l’origine de cette situation, une faible mobilisation des recettes domestiques, notamment les revenus du secteur extractif.
Cela produit comme effet, indique cette enquête reprise par l’ACP, le maintien du taux de pauvreté élevé au niveau de la population congolaise. 17,2% de la population vit sous le seuil de pauvreté de 1,9 dollars US/ jour en parité de pouvoir d’achat (PPA).
«Les insuffisances dans les secteurs de la santé et de l’éducation et les défaillances des secteurs des transports routiers, de l’électricité et de l’eau, affectent l’activité économique et le bien-être de la population.», ajoutent les experts de la Banque Mondiale
Le besoin en infrastructures routières dans ce pays aux dimensions continentales reste en dessous de la moyenne africaine, à en croire le rapport d’enquête de cette institution de Bretton Woods. Ce qui ne permet point d’assurer la connectivité de l’espace national.
L’indicateur de développement humain (IDH, 2015) place la RDC en 176ème position sur 188 pays pour l’année 2014. L’IDH s’est légèrement amélioré par rapport à 2010 quand la RDC se trouvait à la 178ème position. La persistance de faible niveaux de développent humain et de la pauvreté est liée aux insuffisances des services sociaux et aux défaillances des infrastructures de base.