Le président de l’Union démocratique africaine originelle (UDAO), Claudel Lubaya exige la traduction en justice du ministre des postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC), Emery Okunji, pour avoir signé la « lettre d’interruption des communications par internet et SMS » du 31 décembre 2017 au premier janvier 2018.
Pour Claudel Lubaya, « cette lettre aux allures d’un décret nazi porte au plus haut niveau la responsabilité des violences commises ce dimanche 31 décembre. »
La décision d’interrompre les communication a eu pour motivation, « perpétrer les massacres en vase clos, » affirme-t-il. Dès lors, « la responsabilité personnelle (du ministre) est engagée et il devra en répondre auprès des instances internationales judiciaires internationales pour que justice soit faite au peuple congolais. »
Le 30 décembre, le ministre des PT-NTIC Emery Okunji a signé un communiqué portant à la connaissance des congolais l’interruption de la connexion internet et des SMS téléphoniques pour « des raisons de sécurité d’État » alors la Comité des laïcs de l’église catholique avait programmé une marche dimanche 31 décembre 2017 pour exiger l’application de l’accord du 31 décembre 2016.