Les ambassades des Etats-Unis d’Amérique et de la Grande-Bretagne condamnent « l’usage d’une force disproportionnée et létale contre les citoyens congolais, et la coupure des services internet et SMS », alors qu’elles ont reçu bien avant les garanties de la présidence congolaises selon lesquelles « les forces de sécurité avaient reçu l’instruction de protéger les droits fondamentaux des citoyens tout en maintenant l’ordre public ».
Pas la peine de rejeter les faits car les deux pays s’en tiennent aux témoignages de la MONUSCO et d’autres personnes qui ont vu des forces de sécurité tirer sur des civils et « ont confirmé au moins six morts et de dizaines de blessés. Des centaines de personnes supplémentaires, dont des chefs religieux et des journalistes ont été victimes d’arrestation arbitraire ».
Quoi de plus à noter si ce n’est que dire que « ces actions du gouvernement entravent le processus démocratique, font obstruction à l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre auquel le gouvernement de la RDC s’est engagé… »
Mais le processus démocratique en cours doit continuer et vivre. Le gouvernement congolais doit alors « libérer les prisonniers politiques, mettre fin aux poursuites judiciaires politiquement motivés, arrêter la duplication des partis politiques, permettre aux partis politiques de changer leurs représentants à la Commission électorale indépendante et respecter les libertés fondamentales du peuples congolais comme il a accepté de le faire en signant l’Accord de la Saint-Sylvestre le 31 décembre 2016 ».