La ministre des droits humains Marie-ange Mushobekwa a créé une « commission mixte chargée d’enquêter sur les cas de violation des de l’Homme survenus lors des manifestations du 31 décembre 2017 et du 21 janvier 2018 dénommée : « Commission mixte sur les événements du 31 décembre 2017 et du 21 janvier 2018, CEM-3121 ».
L’arrêté signé le premier février courant indique que cette commission est composée des institutions publiques, organismes et organisations de la société civile. 19 membres au total la composent dont 5 issus du ministère des droits humains, 2 du ministère de la justice et garde de sceaux, 3 de la Commission nationale des droits de l’Homme, 2 du bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’Home, enfin 6 délégués des organisations de la société civile.
Dans 10 jours, soit du premier au 10 février courant, la CEM3121 devra « collecter des données sur les violations graves des Droits de l’Homme, par l’audition des victimes, témoins et ayant droits ; rédiger des rapports et leur transmission aux autorités pour disposition et composition », spécifie cet arrêté. Le tout, sous la présidence de madame la Ministre des droits-humains Marie-Ange Mushobekwa, président de cette commission.
Les marches du 31 décembre 2017 et du 21 janvier 2018 ont occasionné des morts, des blessés et plusieurs arrestations. Les acteurs sociopolitiques de la RDC et ses partenaires internationaux ont accusé les forces de l’ordre et les autorités congolaises d’être responsables de ces violations des droits de l’Homme. Le gouvernement congolais cherche à rétablir la part de responsabilité des uns et des autres, en créant la CEM3121.