Le gouvernement congolais a ouvert son enquête visant à faire la lumière sur la répression des manifestants lors des marches du 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018, organisées par le Comité laïc de coordination (CLC) de l’église catholique pour réclamer la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre.
La commission mise en place par le ministère des Droits humains a débuté les travaux en début de semaine. Les 19 experts recrutés par l’exécutif congolais auront pour tache de répertorier des cas de bavures de la part des forces de sécurité ainsi que toute autre violation des droits humains.
«Confidentialité» et «objectivité», sont les conditions imposées aux membres de la commission mixte chargée de l’enquête.
Ces derniers issus du ministère de la Justice, de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) et des organisations de la société civile ont fait serment de «remettre les victimes dans leurs droits», d’apporter la vérité sur les affirmations faites et identifier des auteurs des violations