Le pays de mille collines s’est plaint au Mécanisme conjoint de vérification élargie dans une note verbale signifiant que le « 13 février2018, à 7 heures, au sein du Parc National Virunga, des troupes des FARDC ont violé notre frontière et ont par la suite attaqué notre position à une localité connue sous le nom de Mutara, dans le district de Musanze, Secteur de Shigiro, groupement de Mugari, Village de Terimbere ».
Le commandant J2 des Forces de défense du Rwanda (RDF) qui signe cette note « prie le MCVE de vérifier et d’investiguer urgemment les motivations cachées derrière cette violation de notre intégrité territoriale par la RDC ».
C’est plutôt au pied du mont Nikeno, dans le territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu en RDC que des combats ont éclaté mardi 13 février 2018 selon l’armée congolaise. Selon le porte-parole de l’armée congolaise, les FARDC défendaient leur territoire pénétré par les soldats rwandais.
En réunion à Kinshasa le 14 février avec leur homologue Joseph Kabila, le président du Congo Dénis Sassou Nguesso et celui de l’Angola Joao Lourenço ont noté l’urgence pour les États membres de la GIRL d’appliquer “sans faille les déclarations de Nairobi du 12 décembre 2013 et l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et le développement en RDC et dans la région du 24 février 2013” et tiennent “leurs engagements tant nationaux qu’internationaux souscrit dans le cadre dudit accord”.