Membre du comité laïc de coordination (CLC) et professeur des Universités, Thierry N’landu Mayamba a dénoncé ce dimanche après la marche du 25 février qui a fait 3 morts et plusieurs blessés selon un bilan provisoire, « l’immobilisme » de la communauté internationale face à la situation qui prévaut en République démocratique du Congo.
Ce professeur de littérature anglaise et américaine lance une alerte à l’endroit de l’Afrique, du monde. Selon lui il n’est question aujourd’hui de négocier avec l’actuel régime, il faut s’en de Kinshasa. Il faut s’en débarrasser il ne respectant aucunement la vie humaine.
« Aujourd’hui si on dit au monde on a tué 100 bonobos dans les forêts du Congo, je suis sûr que l’humanité entière se mettra debout parce que c’est le patrimoine mondial qui serai très démoli. Mais quand il tue six millions de congolais, malheureusement le congolais ne représente pas ce patrimoine Universel parce que quand on parle de ce pays on n’en parle qu’en termes de richesses. De son son, son sous sol. On ne parle pas des habitants qui meurent chaque jour de faim, de malaria, de misère, de balles… », s’est-il indigné lors de son passage dans un média francophone.
Thierry Landu et plusieurs de ses compères du Comité laïc sont activement recherchés par les services de sécurité depuis les évènements qui ont suivi leur première action le 31 décembre 2017 pour interpeller le pouvoir à respecter les clauses de l’accord du 31 décembre 2016. Nombreux d’entre eux vivent dans la clandestinité depuis près de deux mois.