Dans l’optique de combattre la maladie à virus Ebola, l’équipe de la riposte contre cette maladie à installé des caméras thermiques à la frontière séparant la ville de Goma avec la ville Rwandaise de Gisenyi, au point d’entrée de la grande barrière de Goma. Elle a également installé et lancé les activités du Point de Contrôle de Ruindi (Parc de Virunga) sur l’axe Kanyabayonga-Kiwanja à GOMA.
Le Dr. Jean-Jaques Muyembe, secrétaire général du comité technique multisectoriel de conduite de la riposte contre Ebola, avait considéré Goma comme le point chaud, ce qui exigeait selon lui, la mise en place des verrous autour de cette ville.
A quoi servent ces caméras thermiques ?
La médecine fait usage des caméras thermiques pour des diagnostics instantanés plus approfondis. Ces caméras permettent de reconnaitre certaines maladies qui en réalité demandent des séries de tests avant détection, telle que la maladie à virus Ebola.
Par exemple, pour reconnaitre des personnes ayant une fièvre à l’aéroport avant le décollage, l’usage de la caméra thermique favorise une distinction rapide et efficace. Cela permet d’éviter la propagation des certaines maladies, ou la mise en danger d’un passager qui une fois embarqué pourrait voir son cas empiré
Selon les statistiques de l’équipe de la riposte, depuis le début de l’épidémie, le cumul des voyageurs contrôlés (prise de température) aux points de contrôle sanitaire est de 83 189 355. Un total de 98 points d’entrée et de points de contrôle ont été mis en place dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri afin de protéger les grandes villes du pays et éviter la propagation de l’épidémie dans les pays voisins.