Le premier ministre Sylvestre Ilunga a inauguré ce jeudi 20 février 2020, à Kinshasa, les nouvelles infrastructures de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), le laboratoire national de santé publique de la République Démocratique du Congo, en présence de plusieurs personnalités politico-administratives.
Selon le coordonnateur de l’INRB, le docteur Jean-Jacques Muyembe, grâce à ces nouvelles infrastructures, l’INRB va attirer à Kinshasa, les chercheurs africains ainsi que ceux d’ailleurs.
« Jadis, nos travaux étaient souvent déconsidérés ,fautes des infrastructures adéquates. Aujourd’hui, l’INRB, en tout point de vue, mérite la confiance des autorités du pays et des partenaires parce qu’il est doté des infrastructures qui répondent aux normes internationales », a déclaré le docteur Muyembe.
Ce nouveau bâtiment qui constitut la deuxième extension de l’INRB est composé de 3 centres, à savoir :
- Le Centre de diagnostic et de recherche chargé doté des laboratoires ultra modernes P3 ;
- le Centre de formation, doté de 2 salles des travaux publics destinés à la formation et au recyclage des personnels de l’INRB et des chercheurs nationaux et étrangers;
- le Centre d’essais cliniques.
Par ailleurs, le docteur Muyembe a remercié l’Agence de Coopération Internationale du Japon (JICA) qui a financé les travaux à hauteur de 21 millions de dollars américains.
En vue d’assurer le suivi de la maintenance de ces infrastructures, le docteur Muyembe a formulé plusieurs recommandations à savoir:
Au président de la République, de restaurer la paix sur toute l’étendue du pays pour faciliter la recherche et la surveillance des maladies. A l’Assemblée nationale, d’accorder un budget conséquent à L’INRB.
Au gouvernement, d’appliquer la loi faisant de l’INRB une institution publique. A la SNEL et la REGIDESO d’assurer la fourniture en eau et en électricité, pour garantir l’exécution des tâches lui confiées.
Pour sa part, le ministre de la Santé publique, le docteur Eteni Logondo, a pris « l’engagement solennelle de veiller à l’utilisation rationnelle de ce don afin de garantir sa survie« .