En République démocratique du Congo, tout déplacement des diplomates est désormais soumis à une autorisation préalable.
Telle est la décision de la réunion du Conseil de sécurité qui a eu lieu autour du président de la République Félix Antoine Tshidekedi, mardi 23 février à son bureau du Palais de la Nation.
Cette nouvelle mesure est justifiée par l’assassinat, lundi 22 février du diplomate italien Luca Attanasio, lors d’une attaque du convoi humanitaire dans le territoire de Nyiragongo, près de Goma, en province du Nord-Kivu.
Pour la ministre des Affaires étrangères Marie Thérèse Tumba Nzeza, deux décisions importantes ont été prises. Il s’agit entre autres de l’obligation pour les ambassadeurs er autres responsables des représentations de ne jamais quitter Kinshasa pour l’intérieur du pays sans en informer le chef de la diplomatie congolaise et les services compétents; l’engagement ferme du gouvernement congolais à renforcer la sécurité dans les zones rouges, c’est à dire les coins de la République considérées comme des zones haut risque, a fait savoir Ntumba Nzeza.
S’agissant des enquêtes pour identifier les commentaires du meurtre de Luca Attanasio, le conseil de sécurité s’est engagé de tout mettre en oeuvre pour des enquêtes approfondies pour que les auteurs de cet acte ignoble soient retrouvés et qu’ils subissent la rigueur de la loi.
Pendant ce temps, l’équipe des enquêteurs mise en place par les autorités locales et déjà à l’œuvre et va être renforcée par des experts qui viendront de Kinshasa, a-t-on indiqué.