Delly Sesanga, député national et président du parti politique Envol, a au cours d’une interview accordée à un média local, ce mercredi 17 mars à Kinshasa, déploré la maladie de partage du pouvoir qui rattrape chaque fois les politiques congolais et cela les empêche de voir la réalité. Il s’est dit écœuré de constater aujourd’hui que la quête de la fonction ministérielle prend de plus en plus le dessus.
« Notre maladie de partage du pouvoir nous rattrape chaque fois et nous empêche de voir la réalité. Beaucoup d’entre nous doivent guérir de cette maladie. Je suis écœuré de voir aujourd’hui que la quête de la fonction ministérielle prend les pas sur tout. Et ça, c’est dommage », a-t-il déploré.
Cependant, il a rassuré d’être dans son rôle de gendarme de la réforme. Tout en indiquant qu’il n’est pas de ceux qui considèrent qu’être député ne sert à rien. « Je vais m’investir dans l’initiative que nous avons prise à l’Assemblée nationale où je serai », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le président de l’Envol a souligné que, quel que soit le dosage mise en place il est impossible de satisfaire les appétits des uns et des autres.
« L’Union sacrée a été mise en place pour résoudre une crise qui existait au sein de la majorité et un pays qui était bloqué », a-t-il rappelé.
Pour être complet sur ce sujet, il y a lieu de rappeler que depuis sa nomination, le nouveau Premier ministre peine à composer son équipe. De nombreuses sources l’on apprend que des candidats se bousculent pour des postes ministériels alors qu’on nous a fait croire que le nouveau gouvernement aura moins des membres. Avec un quota de 8 poste, le parti au pouvoir s’est trouvé face à une liste de plus de 70 prétendants candidats ministrables.