La situation sécuritaire qui prévaut dans la province du Nord-Kivu, particulièrement les ressentes échauffourées survenues dans le territoire de Nyiragongo et la ville de Goma entre deux communautés à Buhene et Majengo, préoccupe au plus haut niveau l’Assemblée provinciale.
Cette question était au cœur du débat lors de la scéance plénière de ce lundi 19 avril 2021, tenue à huis clos dans la salles des réunions de la BDGEL.
C’était l’occasion pour madame Adèle Bazizane Maheshe, deputée provinciale élue de Nyiragongo et rapporteur de l’organe délibérant de solliciter, au travers une motion incidentielle, la création d’une commission d’enquête composée des députés provinciaux.
Selon elle, cette commission se chargera notamment d’identifier et de comprendre les raisons qui ont été à la base des troubles et tensions dans le village Buhene en territoire de Nyiragongo et le quartier Majengo, au nord de la ville de Goma.
Par ailleurs, Adèle Bazizane a, par la même occasion adressée deux recommandations à l’autorité provinciale. Il s’agit notamment l’assistance des victimes de cette barbarie mais aussi l’organisation d’un dialogue inclusif entre toutes les communautés impliquées.
Rappelons que, pendant trois jours à partir la soirée du dimanche 10 avril passé, une vive tension à été observé dans les parties précitées, à la suite des manifestants anti-Monusco qui s’étaient transformé en conflits entre les communautés Nande et Kumu.
Dans le communiqué final du conseil des ministres du vendredi 17 avril 2021, présidé par le gouverneur de province, le bilan provisoire de ces manifestations violentes était d’au moins 14 morts, 52 blessés, des maisons incendiées et plusieurs dégâts matériels enregistrés.