Des journalistes de certains médias oeuvrant dans la province du Sud-Kivu s’engagent à faire une large vulgarisation du rapport mapping.
C’est après avoir pris part à la séance d’échange et renforcement des capacités des femmes et hommes des medias sur la résolution 2467 des nations unies relative à la criminalisation des viols et sur le rapport mapping à travers le projet Badilika de la Fondation Panzi.
Au cours de cette séance, les chevaliers de la plume et du micro ont été mis à niveau sur le contenu du rapport Mapping et de la résolution 2467 des nations unies.
Le professeur Arnold Nyaluma à cette occasion expliqué aux participants le contexte du rapport mapping, les faits contenus, les défis et les contraintes que connaît actuellement le rapport mapping pour son exploitation à travers l’instauration d’un tribunal international pour les crimes commis en République Démocratique du Congo.
Dans son exposé, Arnold Nyaluma a fait savoir que dans l’histoire des crimes internationaux du monde, le rôle des journalistes a toujours été déterminant pour obtenir réparation en faveur des victimes.
Il a alors invité les journalistes participants à intensifier les efforts de sensibilisation et de vulgarisation du contenu dudit rapport pour pousser les décideurs à s’investir d’avantage dans la recherche d’une justice.
Citant le Prix Nobel de la paix 2018, le congolais Denis Mukwege, Arnold Nyaluma a insisté sur la recherche de la justice pour tous les crimes, car a-t-il insisté » le peuple a besoin de la paix, sans justice il n’y a pas de paix, il n’y a pas de paix sans dignité, il n’y a pas dignité sans respect des droits humains »
A cet effet , il a sollicité aux professionnels des médias à donner régulièrement les informations sur le rapport mapping de manière objective et faire en sorte qu’il y ait la fin de l’impunité des violations des droits humains.
Un noyau des professionnels des médias pour l’accompagnement du rapport mapping et la résolution 2467 a vu le jour au Sud-Kivu. Ce noyau composé de tous les participants est dirigé par un comité de 5 membres issus de 5 médias locaux, qui a pour objectif de réfléchir de manière régulière sur le rôle des médias dans l’accompagnement du rapport mapping.