Les agents de l’entreprise publique TRANSCO disent n’avoir pas été payés depuis sept mois. Les gestionnaires de cette société ont reconnu lundi 26 avril que TRANSCO connaissait plusieurs difficultés dues à la crise de la COVID-19. Les chauffeurs dénoncent aussi la privation de certains droits, comme celui relatif au congé annuel, mais également le non-respect de leurs droits ainsi que la situation de plusieurs bus anciens et nouveaux garés depuis des mois pour des pannes mineures.
La chargé de communication de cette société, Nicole Unyon-Teu, s’exprime :
« Nous avons cent quarante bus qui sont immobilisés parce que n’ayant pas encore reçu les clés électroniques de ravitaillement pour le carburant. En dehors de cela, nous avons trois cent bus que nous exploitons déjà depuis le 15 février. On ne va pas nier qu’il n’y a pas d’arriérés de salaires. Il y a quand même une nuance qu’il faut faire entre (non-paiement) et arriérés. Les agents reçoivent leurs salaires, c’est vrai que ce n’est pas ponctuel, mais ils les reçoivent. Cela est lié à la crise due à la COVID- 19, les anciens bus Mercedes qui ont vieilli et puis la construction des sauts de mouton… »
Et de poursuivre, les agents qui ont besoin de congé, selon elle, « ils font une demande au niveau du personnel. C’est eux (gestionnaires du personnel) qui décident si l’agent peut aller en congé. Mais, ils le font par rapport à la réalité que nous connaissons aussi. Mais, sinon il y a beaucoup d’agents qui sont allés en congé », poursuit-elle.
Il sied de signaler que, les dénonciations des agents de TRANSCO ont été relayées la semaine dernière par l’association pour l’accès à la Justice (ACAJ)
Kinshasa : 7 mois d’arriérés, les agents de TRANSCO s’exclament !
Les agents de l’entreprise publique TRANSCO disent n’avoir pas été payés depuis sept mois. Les gestionnaires de cette société ont reconnu lundi 26 avril que TRANSCO connaissait plusieurs difficultés dues à la crise de la COVID-19. Les chauffeurs dénoncent aussi la privation de certains droits, comme celui relatif au congé annuel, mais également le non-respect […]