Ce ne sera pas un évêque. Le secrétaire général intérimaire de la Conférence épiscopale nationale du Congo, l’abbé Nshole qui l’a déclaré à une radio allemande. Il a indiqué que le futur président du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition prendra naturellement la place qui devait revenir à Etienne Tshisekedi –décédé le 1er février 2017-, c’est-à-dire, la présidence du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre.
«Vous ne verrez nulle part dans l’accord où le nom d’Etienne Tshisekedi est mentionné comme président du Conseil national de suivi de l’accord. C’est au président du conseil de sage que revient le poste», a dit l’abbé Nshole au média bavarois selon les propos rapportés par Top Congo. Le prélat a également tenu à taire toute allusion faite à une quelconque participation des membres de la Cenco à la prochaine équipe gouvernementale.
Par ailleurs le secrétaire de la Conférence épiscopale a précisé que les évêques n’abandonneront pas les discussions en cours tant qu’un accord sur tous les points ne sera pas trouvé. «On ne se désengagera pas tant qu’il n’y aura pas d’accord. On s’est rendu compte que ce serait irresponsable de la part des évêques d’abandonner la médiation», a-t-il martelé.
Depuis le décès il y a plus d’une semaine du président du Conseil des sages du Rassemblement Etienne Tshisekedi, des questions se posaient sur celui qui devait prendre la place qui lui revenait à la tête de l’organe de suivi de l’application de l’accord comme prévu. La composante de provenance du nouveau président du conseil de suivi de l’accord était vu par certains comme une question à renégocier. Avec l’intervention de la Cenco par le biais de son secrétaire général, il n’y a plus au doute là-dessus. Reste à savoir si les différentes parties vont l’entendre de cette oreille.