Antoinette NSamba, ministre nationale des mines en République démocratique du Congo (RDC) s’est ouvertement opposée contre la décision de Théo Ngwabidje, gouverneur de province du Sud-Kivu, suspendant les activités minière de six sociétés chinoises dans le territoire de Mwenga.
Elle l’a signifié dans une correspondance adressée au Vice-Premier ministre de l’Intérieur, à qui elle demande un recadrage à l’encontre du chef de l’exécutif sud-kivutien.
Dans sa correspondance, elle a relevé l’incompétence du gouverneur, de prendre une telle décision qui, selon elle, viole les dispositions de l’article 11 de la loi N° 007/2002 du 11 juillet 2002.
« Cette mesure viole les dispositions de l’article 11 de la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002, telle que modifiée et complétée par la loi n° 18/001 du 09 mars 2018, sur les compétences du gouverneur de province, dans l’administration du Code minier. Le pouvoir de suspendre me revenant conformément aux dispositions de la pré-citée, en son article 10 », peut-on lire dans cette correspondances.
La patronne des mines demande au ministre de l’Intérieur d’instruire l’autorité provinciale de rapporter sa décision, pour permettre à ses inspecteurs de faire leur travail.