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Kinshasa: Le mauvais dépassement des bandes, causes des embouteillages dans différentes artères

Depuis un certain temps, il est rare de circuler sur les routes et artères de Kinshasa sans rencontrer des embouteillages. À la base de cette situation, le manque de respect des normes régissant la circulation routière, chez nombre de conducteurs des véhicules de transport en commun, et voire personnel, qui créent des bandes supplémentaires sur […]

Depuis un certain temps, il est rare de circuler sur les routes et artères de Kinshasa sans rencontrer des embouteillages. À la base de cette situation, le manque de respect des normes régissant la circulation routière, chez nombre de conducteurs des véhicules de transport en commun, et voire personnel, qui créent des bandes supplémentaires sur des routes à deux ou quatre bandes. Pratique récurrente aux heures de pointe.

À cette catégorie, il faut ajouter les motards qui, tous versent dans le chevauchement des lignes, au mépris du code de la route, conséquence d’énormes bouchons.

Cette situation est observée sur plusieurs routes de la capitale congolaise notamment sur la route Matadi à hauteur de la commune de Mont Ngaliema, au quartier UPN. Les deux bandes d’aller et retour sont bloquées par les véhicules en provenance du centre ville. aucun véhicule ne bouge. les conducteur sont confus. la population opte de marcher à pied et se fraie le chemin entre les véhicules. 

«Nos chauffeurs sont trop impatients. Il n’y a pas de différence, n’ont plus d’exception entre des chauffeurs personnels et ceux de transport en commun. Ils sont eux-mêmes à la base des embouteillages, hormis le mauvais état de certaines routes », a déploré Mme Meska Makobele, sur son chemin de retour à la maison au Mont Ngaliema, elle a préféré faire la piétonne, que de rester bloquée dans les embouteillages.

Dans l’impossibilite d’avancer, un conducteur de taxi, communément appelé Ketch, regrette d’avoir empreinté le tronçon Kintambo-UPN. Il a lui aussi dépassé sa bande.

« La conduite du véhicule varie d’un individu à l’autre. Moi j’ai l’habitude de créer la seconde bande pour ne pas perdre du temps. Mais là je ne peux plus rien faire. j’attends aussi comme les autres ça finira par aller » regrette-il.

 

Prisca Kevalako (stagiaire/UPN)

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