Haut-katanga: 4 jours après l’accident mortel à Mitwaba, les corps restent coincés dans la rivière Kalume-Ngongo

Quatre jours après l’accident mortel survenu à 65 kilomètre de Mitwaba, qui a coûté la vie à 50 personnes, les corps des victimes restent encore coincés dans la carrosserie du camion qui s’est renversé, a indiqué à Kinshasatimes.net le point focal de la société civile territoriale.  La même source renseigne que, faute de mobilité, les […]

Quatre jours après l’accident mortel survenu à 65 kilomètre de Mitwaba, qui a coûté la vie à 50 personnes, les corps des victimes restent encore coincés dans la carrosserie du camion qui s’est renversé, a indiqué à Kinshasatimes.net le point focal de la société civile territoriale

La même source renseigne que, faute de mobilité, les membres du conseil local de sécurité  ne savent descendre jusqu’au lieu d’accident  » Si les corps restent à ce stade introuvables, les causes même de l’accident restent inconnues, après renversement du camion dans la rivière » 

Ce camion en provenance du territoire de Manono, province du Tanganyika qui, s’est renversé dans la rivière Kalume-Ngongo avec plus de 50 passagers à bord dont deux seuls ont survécu et sont internés au centre de santé de référence de Kintsha, a dit Aers Joseph Kayumba, porte-parole du gouvernement provincial de Haut-katanga.

Dans ce territoire, aucun service de l’Etat ne dispose d’un véhicule pour effectuer la descente et initier les démarches de retrait des corps. L’administration du territoire, la police et les  FARDC, ont parfois difficile de faire l’itinérance, moins encore d’intervenir dans l’urgence comme pour le cas d’accident du mont Tambo vers Manono, nous a dit un membre de la Gouvernance sécuritaire du cadre de concertation de la société civile du Haut-katanga. 

Mitwaba est ancienne capitale du triangle mort: Mitwaba-manono-pweto, faisant partie des zones sorties de conflit armé qui doit être sous surveillance permanente pour éviter la récidive, note-t-il, sans la mobilité, il est difficile d’assurer cette mission régalienne

Adrien AMBANENGO

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