Dans la rubrique :

Médard Kitakani: « Si la tendance à la baisse des eaux persiste, la Snel perdra un peu moins de la moitié de sa production»

La société nationale d’électricité (SNEL) a averti mercredi 8 mars à Kinshasa qu’il devrait réduire à « près de la moitié » sa production si la baisse du niveau des eaux du fleuve Congo continue. « Si la tendance actuelle en pluviométrie ne s’améliore pas, la Snel sera contrainte de limiter le fonctionnement de ses machines », […]

La société nationale d’électricité (SNEL) a averti mercredi 8 mars à Kinshasa qu’il devrait réduire à « près de la moitié » sa production si la baisse du niveau des eaux du fleuve Congo continue.

« Si la tendance actuelle en pluviométrie ne s’améliore pas, la Snel sera contrainte de limiter le fonctionnement de ses machines », a déclaré à l’AFP Médard Kitakani, porte-parole de cette société au capital détenu par l’État congolais.

Et de poursuivre : « La perte de production pourrait se situer entre 350 et 400 mégawatts selon nos propres estimations alors que la production actuelle oscille autour de 900 mégawatts. Si la tendance à la baisse des eaux persiste, la Snel perdra un peu moins de la moitié de sa production ».

L’essentiel de la production en RDC est réalisée par deux centrales hydroélectriques vieillissantes situées sur le Congo, à 260 km en aval de Kinshasa, à côté d’une dizaine d’autres petites centrales disséminées à travers le pays.
A en croire la même source, M. Cédric Tshumbu, un des responsables de la société assurant la surveillance et l’entretien des cours d’eau de la RDC, a expliqué que « un déficit de pluviométrie a été enregistré dans l’ensemble du réseau en amont de Kinshasa avec comme conséquence des eaux qui ont baissé de moitié comparé à la même période l’année dernière ».

« Tout dépend de la météo. La situation pourrait s’améliorer d’ici le mois de mai lors de la grande saison des pluies », a-t-il ajouté.

Malgré son important potentiel hydroélectrique non exploité, la RDC est classée parmi les États africains disposant d’un faible taux de desserte en électricité qui varie entre 9 et 15% pour ses 70 millions d’habitants. D’ailleurs certain quartier de la Capitale de Kinshasa tel que Camp LUKA, Cité de l’espoir… ne son même pas alimenté en énergie électrique. Et Cette obscurité engendre de l’insécurité.

Sur le même thème

Nord-Kivu: difficile de fêter Noël et nouvel 2025 an pour les déplacés dans les...

Les déplacés de guerre vivant dans les sites et camps situés à Goma, territoire de Nyiragongo, dans l’Est de la République démocratique du Congo, n'ont aucun espoir de fêter la nativité du Seigneur, Noël ainsi que Nouvel an 2025 vue la situation précaire qu'ils traversent.

Diplomatie : le président Félix Tshisekedi invité spécial en Gambie pour l’événement Africa investment

Le Président Félix Tshisekedi a reçu le vendredi 20 décembre à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa, M. Amadou Diagne, ambassadeur itinérant et envoyé spécial du Président gambien Adama Barrow.

Masisi : des morts et des blessés dans un éboulement à Rubaya

Au moins six personnes, dont deux filles et quatre garçons, sont mortes dans un éboulement de terre signalé la matinée de ce vendredi 20...

Kinshasa : les lauréats du concours lancé par l’ICE connus

Ce mercredi 18 décembre 2024, la cérémonie de clôture du concours « Donner la voix à la jeunesse de la RDC » a réuni à Kinshasa des acteurs de premier plan, des jeunes visionnaires et des invités captivés par l’ingéniosité de la jeunesse congolaise.

Goma: un autre déplacé assassiné par des inconnus armés à Lushagala

La nuit du mardi à mercredi 18 décembre 2024, aux alentours de 3 heures du matin, Nicolas Safari, un jeune déplacé d’une vingtaine d’années, a été cruellement abattu dans sa maison de fortune au site de réfugiés de Lushagala, situé à Mugunga.